jeudi, septembre 22, 2005

Ecole

Ecole: (1) Terme générique représentant un lieu d'apprentissage de savoirs, de savoir-faire, de savoir-vivre, pour que les plus jeunes d'une société y trouvent leur place. Aujourd'hui, elle est plutôt signe de richesse. Beaucoup d'espoirs reposent sur cette institution pour améliorer le monde, rien que ça !
(2) En France, énorme machine, qualifiée il y a quelques temps par un Ministre de "mammouth". La formule est maladroite et a contribué à transformer le siège du Ministre en siège éjectable. Pourtant, elle reflète une indéniable réalité quand on pense à Gérard Aschieri secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU), un type aussi antipathique et dinosauresque que Chevènement, de Villiers voire pire. Cet individu (pour rester poli) gouverne l'Education nationale pour le plus grand malheur des élèves, des parents d'élèves, des finances publiques et de la société en général. Il a le talent (reconnaissons-le lui) de décourager toute "réforme" nécessaire et de saborder toute évolution même mineure, en s'opposant d'abord à l'introduction d'une nouvelle mesure puis en s'opposant au retrait de la même mesure, occasionnant au passage de sérieuses perturbations dans la mission de service public de l'Ecole. Résultat, des années au rabais... Merci M. Aschieri ! En ce qui me concerne, je n'accepterais pour rien au monde le poste de Ministre de l'Education Nationale tant que certains dinosaures sont encore là, et je ne suis sûrement pas le seul à trouver la rue de Grenelle comme l'un des pires endroits de torture pour les hommes politiques.
Pour revenir à l'école française, c'est un lieu dont les occupants, gavés de notions abstraites, veulent partir (pour aller par exemple au musée, ou regarder la télévision à moins de faire fortune dans la télé-réalité). Et une fois partis, ils regrettent le temps passé, sans patron, sans feuilles d'impôts... Au lieu d'être l'instrument principal de l'ascenseur social, elle est devenue un cagibi où l'on reste au même niveau, ayant accumulé des avantages si l'on y entre privilégié et des humiliations dans l'autre cas. La notion de cagibi est cruciale quand on pense au nombre d'écoles qui servent encore une fois à légitimer les classes dirigeantes via le rituel électoral.
"A qui la faute ?" aime-t-on alors à se demander, en tant que français. Imitons pour une fois les Anglo-saxons (oui, notamment les Américains !), ou les fourmis (selon "Le jour des fourmis", de Bernard Werber) et posons-nous plutôt la question: "Comment y remédier ?"

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